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Samedi 21 Janvier : La compétition et la fiesta

6h55 : « C’est qui, qui à péter ? », voilà comment la chambre 1 se réveillera en riant aux éclats. Première remontrance du coach qui émerge à peine, mais qui descendra aider Gaby pour la mise en place du petit déj.

Le chalet s’éveille peu à peu, la chambre 2 endormis la plus tard à du mal d’émerger du lit, et que dire des grands !!! De petits yeux, mais un large sourire de tous malgré une nuit froide pour la seule femme du groupe, Laure.

Les enfants déjeunent et sont déjà en grande forme, mais très peu d’appétit, inquiétant aux yeux du coach, surtout en voyant le petit déjeuner grandiose servi par nos accompagnateurs.

Habillage pour tous, et petite toilette, pendant que les grands se régalent d’un  bon petit déjeuner autrichien, en relatant déjà les rires de la veille !!!

9h : C’est la causerie, une première pour tout le groupe, tout le groupe est présent dans la salle à manger, les maillots de chacun sont disposés sur la grande table avec la bouteille d’eau pour le tournoi.

Le discours du coach est simple, motivant et aura pour but de concentrer tout le monde sur la compétition du jour qui sera courte mais intense. Les joueurs sont concentrés, et comme les parents, ils rêvent tous d’une qualification pour le second tour. Revêtus de leur nouveau sweats, l’équipe a belle allure, prête à relever le défi qui l’attend quelques kilomètres plus bas, à Schlins.

10h : Arrivée à la salle, l’ambiance est déjà bien chaude avec le premier groupe, l’équipe se change et va peu à peu prendre la température, en observant les équipes du groupe.

Il est temps de s’échauffer, nous ouvrons le groupe contre Salzburg, un premier match difficile, apparemment tout le monde est en forme, personne ne glisse sur le parquet et les supporters sont bien en place au dessus de l’arène.

11h : On y est, c’est maintenant qu’il faut tout donner, les bleus lancent leur cri de guerre à la foule, et c’est parti !!!

Match 1: RED BULL SALZBURG (AUTRICHE) / KINGERSHEIM   3/0

Equipe: Thibault, Ilyès, Valentin, Gautier, Malik et Arnaud.

Le réveil est difficile, nos adversaires habitués au terrain fermé, sont très agressifs, les bleus sont impressionnés et trop statiques pour espérer quelque chose. Les blancs marquent très vite. Thibault est bien le seul à répondre présent, il sauve plusieurs fois son équipe et multiplie les parades mais Salzburg  ne lâchera rien et fera la différence. Un 3/0 sans appel, le tournoi débute difficilement pour les kingersheimois.

Match 2 : VFB STUTTGART (ALLEMAGNE)/ KINGERSHEIM  4/0

Equipe : Thibault, Valentin, Ilyès, Paul, Gautier (Sacha)

Les bleus se réveillent, regonflés par leur coach qui leur à demander de montrer un peu d’orgueil, ils sont bien plus agressifs à l’image d’Ilyès. Ils se battent sur tous les ballons, ils auront même quelques occasions qui vont perturber des adversaires. Paul et Gautier échoueront de très peu au grand dam des supporters qui donnent de la voix. L’ambiance est très chaude, les arbitres sont très souples sur le rentre dedans adverse. Mais voilà Stuttgart en fin de rencontre va faire la différence en utilisant les bandes à merveilles, surprenant Thibault par deux fois de la même manière. Les bleus relâchent un peu et oubli le marquage, laissant leur gardien se débrouiller tout seul. Il paradera encore et malgré une belle d’ébauche d’énergie et une belle réaction les bleus s’inclinent 4/0, face au futur finaliste de l’épreuve.

Match 3 : KINGERSHEIM / TSV ALTENSTADT (Autriche)  0/0

Equipe:Thibault, Arnaud, Ilyès, Nicolas Gautier et Paul.

Quelle domination des bleus !! Un match à sens unique, les bleus se lâchent enfin, je me demande encore comment on a pas pu marquer un but dans ce match !!! Nos adversaires sont très voir trop agressifs, les arbitres laissent toujours jouer mais on ne se démonter pas. La réussite fuit l’équipe, poteau, contre, gardien, rien n’y fait le ballon ne veut pas rentrer. Les bleus ressortent frustrés de ce match. Dommage.

Match 4 : AUSTRIA WIEN (Autriche) / KINGERSHEIM  2/0

Equipe: Thibault, Ilyès, Valentin, Anis, Gautier, Sacha.

Quel beau match face aux vainqueurs du tournoi. Il y a des occasions de chaque côté, les grenats marquent rapidement. Mais les bleus résistent avec brio même lorsque les fautes sont vraiment méchantes du côté adverse. Le match est tendu, Thibault sort encore une fois des ballons chauds, Gautier puis Paul ou encore Anis ont l’occasion d’égaliser mais les bleus reprennent un but sur une mauvaise relance. Les bleus s’inclinent 2/0 avec les honneurs et sans démériter. Ils peuvent être fiers d’eux.

Match 5 : VFL MUNDERKINDEN (Allemagne) / KINGERSHEIM  2/3

Buts : Ilyès, Gautier et Nicolas.

Equipe : Thibault, Malik, Ilyès, Nicolas, Gautier, Alan et tous les autres.

Après avoir résisté face aux meilleurs, l’objectif est de ne pas rentrer bredouille du tournoi et les bleus comprennent vite le message. Nicolas sera le premier buteur des bleus sur une passe de Gautier. Ilyès s’impose et marque du gauche. Gautier l’imite presque dans la foulée. Les bleus mènent 3/0, et vont se faire peur jusqu’au bout. Thibault se ratera pour une fois sur une relance dans l’axe laissant libre champ à l’attaquant adverse. Loïc effectue beaucoup de changement, les adversaires marquent une seconde fois, mais les bleus vont tenir leur victoire pour le dernier match.

Marc, Loïc et les supporters peuvent féliciter l’équipe qui a tout donné. Le groupe était trop fort pour continuer la compétition. Mais les résultats sont honorables.

Les joueurs recevront un beau tee shirt en souvenir de ce tournoi qui aura aussi pointé les domaines où l’équipe doit encore progresser.

Mais il est temps de prendre du bon temps après l’effort, un bon repas dans la cantine voisine, une douche bien chaude et voilà la troupe en route vers le chalet.

Avant cela, Gilbert et Gaby nous montre une belle cascade au bord de la route. Place aux photos, et à l’arrivée au chalet il est voté à l’unanimité d’un match de foot collectif sur le petit terrain enneigé un peu plus bas.

Deux équipes sont formées avec les joueurs et les parents, le match est une parodie de football, les chutes plaquages et autres retournée acrobatique en touche sont nombreux.

Au final tout le monde est content, la pression est relâchée, place à la fête et à une longue soirée en perspective.

Mais avant cela, c’est une douche froide qui attend Christophe, Loïc et Marc, pour cause de panne de gaz !!! Il parait que c’est bon pour la circulation du sang !!!

Patrick, Fernand, Gautier et Valentin sont de retour après que Gaby soit allé les chercher dans la nuit noire, les autres sont déjà à l’apéro.

La soirée peut commencer, au menu Pates bolognaises pour tout le monde, les enfants mangent rapidement pour pouvoir plus rapidement se défouler.

Les parents quant à eux prennent du bon temps, on reparle du tournoi, du match dans la neige, Fernand lance des défis à tout le monde comme pour se venger du vendredi soir. Et ça marche tout le monde est bluffé.

Il va alors sortir l’invention du week end, ce qui restera comme l’objet inédit et incroyablement divertissant de la nuit : « Le baby-clous ».

Constitué, d’une planche de bois, d’élastique et de clous disposés comme deux équipes de foot, ce jeu consiste à marquer dans le but adverse à travers les clous, avec une bille et son doigt.

Ce sont les enfants qui commenceront à jouer avec  Marc au début de la soirée, pendant que Christophe, Gilbert Gaby et ses enfants  d’un côté et tous les autres de l’autre, reprenait des parties de UNO.

A ce jeu là, c’est le coach Loïc, qui allait plumer tout le monde, le tout dans une très bonne ambiance.

Les enfants laissés en liberté allait libérer leur reste d’énergie du jour, avant de se coucher tous ensemble, cette fois-ci, plus calmement que la veille mais aussi bien plus tard !!!

Nous étions déjà dimanche si mes souvenirs sont bons et là, ce fut le début d’un épique tournoi de baby-clous entre tous les rescapés du week-end.

Partis du constat que personne n’arrivait à battre Fernand, Loïc constitua un tournoi avec phases de poules, Quart de finales, Places d’honneur et Grande Finale.

En favori logique, Fernand ne laissait que des miettes à ses adversaires du soir, usant de ruses et de techniques, il filait tout droit vers la victoire. Mais voilà, sorti de nulle part, tel un fennec sorti du désert de Tunisie, Anis allait créer l’exploit du matin dans une finale à couper le souffle, mené 4/1, il remporta la mise 5/4 après que Fernand eu la victoire au bout de l’index à plusieurs reprises.

En spectateurs hallucinés par un tel engouement, chaque acteur de la soirée imaginait le lancement du produit qui ferait sensations. Mesures, plan marketing, distribution, production industrielle tout y passait.

Il était tôt dimanche matin, les concurrents d’un soir allaient se coucher, un champion déchu de son titre titubait et cachait à peine ses larmes, un autre élever au rang de héros d’Autriche montait fièrement les marches du chalet.

La plus belle phrase aura été de Laure : « Les papas resteront pour toujours d’eternels enfants ».